Marie Hélène plonge dans l’eau

Je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans…

C’était en 2004, une conseillère régionale du Centre (1992/1998), puis députée d’Eure-et-Loir, Marie-Hèlène Aubert conduisait la liste du Grand Ouest aux européennes, elle avait été élue à Bruxelles où elle s’était rapprochée de DCB .

Née à Nantes, cette fille d’un professeur de mathématiques au Prytanée Militaire de La Flèche, où elle a vécu son enfance, est une ligérienne de cœur. Elle est professeur documentaliste de formation.

Adhérente des Verts puis d’EELV (1990/2011), fugacement membre du CPR-PDL, elle est un temps candidate aux cantonales à Cholet, avant, lors de la Présidentielle de 2012, de rejoindre l’équipe de François Hollande qui, une fois élu, l’appellera en mai 2012 à l’Élysée au sein de la cellule diplomatique en charge du climat.

Avant de s’en aller du Faubourg Saint-Honoré, l’ami Flamby la nomme Inspectrice générale de l’administration du développement durable.

Le journal Ouest-France nous a appris cette semaine qu’elle venait d’être nommée, par décret d’Emmanuel Macron, son ancien collègue au château, présidente du conseil d’administration de l’agence de l’eau Loire-Bretagne. Un poste en vue tant on sait l’importance que prend la gestion de l’eau dans nos régions agricoles. En Bretagne avec la pollution mais aussi en terme de préservation de la ressource. Ce qui se passe en Poitou-Charentes en est la triste illustration.