Nous saluons le courage politique du gouvernement et tout particulièrement du Ministre Hulot qui ont su faire table rase du passé et mettre en place une méthode objective pour étudier toutes les options possibles, dont pour 1ère fois, l’optimisation de Nantes-Atlantique.Cette décision de bon sens et d’apaisement ne nous surprend donc pas car il s’agit du meilleur choix au regard des critères de coût, d’impact environnemental, d’accès en transports en commun, d’emploi…
La fin de la Déclaration d’Utilité Publique, quant à elle, tourne définitivement la page de ce mauvais projet.
Cette décision, pour laquelle les écologistes se sont mobilisés depuis des décennies, va permettre de conserver 2000 hectares d’espaces naturels et de zones humides, de préserver sa riche biodiversité et de rétrocéder le foncier à vocation agricole pour pérenniser une agriculture paysanne et les initiatives entreprises par les habitants sur le site.
Le réaménagement de Nantes-Atlantique doit être désormais la priorité et être engagée de manière urgente. Il comprend la rénovation de l’aérogare, de la piste, le prolongement du tramway ainsi que l’optimisation de la desserte entre la Bretagne et les Pays de la Loire. Pour cela, il est nécessaire que les 165 millions d’euros des collectivités et les 180 millions d’euros de l’Etat dédiés à NDDL soient affectés à l’aménagement de Nantes Atlantique.