Retrouvez ci-dessous le communiqué de presse du groupe local EELV Nantes.
Les militant-es et élu-es EELV de Nantes seront présent-es ce jeudi à 18h devant CAP 44 (face à la carrière Misery) en soutien à la centaine de personnes réfugiées dans ce bâtiment faute de solutions d’hébergement proposées par les pouvoirs publics.
De plus en plus de personnes sans abri à Nantes !
Durant ce week-end, des migrants à la rue dont plusieurs femmes et un bébé se sont installés dans des tentes au square Daviais, près de la place du Commerce. Ce lundi soir, ils ont rejoint une centaine d’autres qui s’étaient installés dans un bâtiment désaffecté de Chantenay. Cette situation est insoutenable !
Le groupe local EELV Nantes avait accueilli avec soulagement l’engagement de la mairie et de la préfecture que tous les migrants réfugiés dans l’ancienne EHPAD Bréa soient relogés sans distinction. Il n’en est rien ! En désespoir de cause, ces personnes se sont installées dans d’anciens bureaux inadaptés – sans eau, ni électricité, ni nourriture.
Il n’y a pas de bons et de mauvais migrants mais des femmes, des hommes et des enfants qu’il faut mettre d’urgence à l’abri dans des lieux adaptés.
Au-delà d’un accueil digne et inconditionnel, il nous faut construire collectivement un plan d’action pour ne plus être confrontés à de telles situations, et trouver des solutions sur le long terme. Les enjeux écologiques vont amplifier les mouvements migratoires et il est de notre devoir d’être innovant et exemplaire sur cette question.
Nantes s’honorerait à accueillir dignement la part des migrants qui lui revient et cette part n’est en rien l’invasion que certains nous prédisent. De nombreux citoyens nantais se préoccupent du sort de ces personnes et accompagnent les associations qui tentent de soulager le sort de ces exilés. Mais ça ne peut pas suffire ! C’est aux institutions de garantir la mise à l’abri des personnes en situation de précarité, selon le code de la famille et le droit d’asile.
Le groupe local EELV Nantes attend que la Préfecture et les Villes de l’agglomération dialoguent avec les associations et les collectifs et s’engagent à garantir que plus personne ne dorme à la rue. L’élan de solidarité des habitants, collectifs et associations doit être relayé par des engagements politiques forts qui se traduisent en actions concrètes.