Élections européennes : tout savoir sur la désignation des candidat-es EELV

Soixante-dix-neuf députés européens représentant la France au Parlement européen seront à élire en mai 2019.

Les élections européennes de 2019 sont une échéance capitale qu’EELV doit réussir.

Le Conseil Fédéral d’EELV réuni les 9 et 10 juin a arrêté la motion de cadrage de ces élections.

Les adhérent-es seront invités dans quelques jours à se prononcer sur la stratégie de notre parti par scrutin électronique.

Un appel à candidatures a été lancé le 12 juin 2018 auprès des membres d’EELV. Il a pris fin le 24 juin 2018.

81 candidatures ont été recueillies par le comité de consensus, chargé de les étudier et de travailler à la constitution d’une ou plusieurs listes des 16 premières places à vocation consensuelle.

Pour rappel le Comité de consensus est composé des cinq membres du bureau de la Commission Permanente Electorale (CPE) et de son Président, de quatre membres du Bureau Exécutif et de deux membres de la Conférence des régions.

La proposition de liste(s) sera soumise au vote du Conseil Fédéral puis à celui des adhérent-es si possible avant fin juillet de manière à pouvoir entrer en campagne dès la rentrée.

Le comité proposera une ou plusieurs listes ordonnancées de 16 membres d’EELV. Il pourra proposer également les places réservées aux candidat-es de la société civile, non membres d’EELV.

Parmi ces 81 candidatures, deux sont issues de notre région :

–         Julie LAERNOES

–         Daphné RAVENEAU

Le Comité de consensus s’est réuni dimanche et lundi dernier. Il se réunira de nouveau à la fin de cette semaine.

Parmi les 81 candidatures une première sélection, confidentielle, a permis d’isoler 29 noms pouvant rejoindre la ou les listes finales de 16 noms.

La région Pays de la Loire compte trois représentantes au sein du Comité de consensus : Catherine Bassani (conférence des régions), Danièle Estay (CPE EEC) et Judith Leray (CPE Europa).

Début juillet, un compte-rendu des travaux sera fait au Conseil Fédéral qui validera ou non le travail réalisé.

Dans le cas où le consensus n’était pas trouvé, ou si le Conseil fédéral ne validait pas, ou si les adhérent.e.s n’approuvaient pas la liste, il sera appliqué les modalités décrites dans la motion (étape 3, via un scrutin interne de listes).

Cette démarche de recherche de consensus présente l’avantage de simplifier le processus de désignation et d’accélérer le calendrier des désignations. Elle permet également d’occuper le terrain médiatique pendant l’été et l’automne, en portant la contradiction au Président de la République avec des candidat-es déjà investi-es.