L’alerte avait été donnée par les apiculteurs et apicultrices de Bretagne à l’ouverture de leurs ruches ce printemps 2018.
Suite à leurs nombreuses actions et leurs multiples interventions auprès du ministère de l’agriculture, une enquête nationale avait été diligentée pour estimer l’ampleur des pertes sur l’ensemble du pays.
Les résultats viennent de nous être communiqués : 30 % des ruches françaises sont mortes. C’est 3 à 4 fois ce que l’on peut considérer comme des pertes hivernales normales. Avec de grandes variations, certains secteurs notant peu de pertes et d’autres des taux de pertes très inquiétants.
Mais la réponse de l’administration est loin, très loin d’être à la hauteur des enjeux.