Nous vous relayons l’article de Presse-Océan paru le 27 novembre :
Le chef de l’État a confirmé ce mardi matin 27 novembre la fermeture des dernières centrales à charbon françaises d’ici 4 ans, dont celle de Cordemais.
« Nous avons décidé de fermer l’ensemble de nos centrales à charbon d’ici 2022. Il s’agit d’une mesure pionnière. Car la réalité, c’est que, partout dans le monde hélas, non seulement on ne ferme pas, mais on ouvre de nouvelles centrales à charbon », a annoncé ce mardi matin Emmanuel Macron, en présentant la politique énergétique de la France d’ici 2028.
Cette annonce ne constitue pas une surprise puisque l’échéance de 2022 a déjà été évoquée à de nombreuses reprises. Mais les salariés et les élus locaux espéraient obtenir un sursis de quelques années, le temps de mener à son terme le projet de conversion de la centrale à la biomasse.
Reste à savoir si Cordemais, qui a déjà perdu ses deux tranches fioul, pourra effectivement fermer ses deux tranches charbon d’ici 2022. Dans un récent rapport, RTE, le gestionnaire du réseau électrique, a en effet souligné que la fermeture de la centrale ne sera possible qu’à condition que le réacteur nucléaire EPR de Flamanville et la centrale au gaz de Landivisiau soient mis en service d’ici là.
Or, le premier ne sera pas raccordé au réseau avant 2020, si tout va bien, et les travaux de la seconde n’ont toujours pas démarré.