CP Interdiction des vols de nuit : un premier pas vers un réaménagement acceptable de Nantes-Atlantique

Les 24 maires de Nantes Métropole se sont mis d’accord pour interdire les vols de nuits à l’aéroport de Nantes-Atlantique et vont demander à l’Etat de ne plus autoriser les vols entre minuit et 6 heures du matin. Les élu.e.s écologistes et citoyen.e.s au Conseil régional des Pays de la Loire et à Nantes Métropole se félicitent de cet accord qui correspond à une position qu’ils ont toujours défendue. Ils rappellent également le chemin qu’il reste à parcourir pour un projet de réaménagement de l’aéroport acceptable et cohérent avec nos engagements climatiques et la protection des riverains.

Julie Laernoes, Vice-présidente de Nantes Métropole et co-présidente du groupe Ecologiste et Citoyen de Nantes et Nantes Métropole : « sur le plan des gênes sonores, depuis 2003, les élu.e.s écologistes et citoyen.e.s se sont toujours prononcé.e.s en faveur de mesures de protection des riverains de Nantes-Atlantique par l’interdiction des vols de nuits, le lancement d’un plan acoustique et le rachat à prix du marché des maisons pour les habitants exposés. Ces conditions sont pour nous nécessaires et compatibles avec le maintien d’un aéroport en milieu urbain et la qualité de vie pour les habitants concernés. L’accord entre les maires est donc un premier pas positif. Nous pouvons aller plus loin avec une interdiction dès 22h30. Rappelons en effet qu’en termes de nuisances sonores, un vol de nuit est équivalent à 10 vols de jours ».

Franck Nicolon, conseiller régional et co-président du groupe Ecologiste et Citoyen au Conseil régional des Pays de la Loire : « Nous saluons donc la position commune des maires de la Métropole sur l’enjeu capital de la protection des riverains. Alors que va s’ouvrir la concertation publique préalable au réaménagement de l’aéroport et que certains scénarios envisagent 9 à 15 millions de passagers par an, nous allons défendre un réaménagement en cohérence avec nos engagements climatiques et avec un développement économique durable de nos territoires, tout en plaçant la question de la protection des populations au cœur du débat. La desserte de l’aéroport devra reposer sur une véritable plateforme multimodale, avec une accessibilité via les transports en commun depuis la métropole nantaise, tout en reliant les habitants au nord et au sud avec notamment les lignes ferroviaires existantes ».