France Nature Environnement, le Comité pour la protection de la nature et des sites et Surfrider Foundation Europe demandent à la commune de Brétignolles-sur-Mer de revenir sur le plan local d’urbanisme.Alors que le préfet doit rendre une décision pour le projet de port à la Normandelière avant fin juillet, trois associations environnementales ont déposé un recours gracieux auprès de la mairie de Brétignolles le 18 juin. Elles demandent à la commune de
« revenir sur les choix retenus dans le Plan local d’urbanisme (PLU). »FNE Vendée, le CPNS et Surfrider Foundation Europe estiment en effet que les règles du PLU ont été définies selon le projet de port à la Normandelière.
« En favorisant le projet de port, le PLU s’avère contraire à différentes règles issues de la loi Littoral. Parmi elles, l’obligation de préserver les coupures d’urbanisation afin d’éviter notamment un front bâti continu sur la côte : c’est justement le cas du secteur de la Normandelière, sur lequel il est prévu d’implanter le bassin portuaire. La commission d’enquête a émis une réserve sur le PLU en estimant indispensable de préserver cette coupure d’urbanisation. La commune est passée outre, ce qui fragilise fortement le PLU. »Le maire dispose de deux mois pour répondre. En l’absence de réponse, les associations saisiront la justice.
« Le maire peut encore revenir sur son choix. Par ailleurs, le préfet a sur son bureau les demandes d’autorisation du projet de port. S’il choisit de retoquer le projet en constatant l’ampleur de ses incidences négatives, ces procédures judiciaires perdront de leur intérêt. »L’association la Vigie, opposée depuis des années au projet, a de son côté déposé des recours en justice contre le PLU et le SCOT (les règles d’urbanisme au niveau intercommunal) mais ces recours ne sont pas suspensifs.