
L’un des enseignements du second tour des élections législatives, dimanche 19 juin, est le retour en force des écologistes à l’Assemblée nationale : vingt-trois député·e·s, dont deux issu·e·s des Pays de la Loire, sont désormais prêt·e·s à se battre pour le climat et la justice sociale !
En 2017, les écologistes avaient disparu des radars de l’Assemblée nationale : les candidat·e·s investi·e·s par Europe Écologie Les Verts (EELV) n’étaient pas parvenu, dans un contexte de vague macroniste, à emporter la moindre circonscription. Mais en cinq ans, la gauche et les écologistes ont repris des couleurs, sous l’égide de la Nouvelle union populaire écologie et sociale (Nupes). Cent quarante-deux député·e·s se retrouveront ainsi au sein d’un inter-groupe Nupes au Palais Bourbon, et chaque composante de cette union (le Pôle écologiste, La France insoumise, le Parti socialiste et le Parti communiste français), aura son propre groupe d’élu·e·s.

Pour le Pôle écologiste, ce sont vingt-trois député·e·s qui font leur entrée à l’Assemblée nationale, dont seize encarté·e·s EELV. En Pays de la Loire, deux candidat·e·s ont transformé l’essai lors du second tour de ces élections législatives ! En effet, dans les quatrième et sixième circonscriptions de la Loire-Atlantique, Julie Laernoes et Jean-Claude Raux l’emportent et rejoignent donc ce beau groupe de vingt-trois député·e·s écologistes !


Nous en profitons également pour saluer les très bons scores de nos deux autres candidat·e·s qui étaient parvenu·e·s à se qualifier pour le second tour, dans des circonscriptions plutôt difficiles : deuxième circonscription de la Mayenne et première circonscription de la Vendée. Un grand bravo à Grégory Boisseau et Lucie Etonno qui ont donc obtenu de très bons scores face aux députés macronistes en place, et qui ont mené, avec leurs équipes respectives, des campagnes de terrain enthousiasmantes et dynamiques !
Sur quatre candidat·e·s engagé·e·s par EELV en Pays de la Loire, le bilan est donc très bon : les quatre étaient présent·e·s au second tour, et deux l’ont emporté ! Un grand merci aux électrices et électeurs qui nous ont apporté leurs suffrages, et un grand bravo aux militant·e·s qui ont débordé d’énergie pendant cette campagne, aussi bien auprès de nos quatre candidat·e·s que des autres candidat·e·s Nupes engagé·e·s. Une Nupes qui, en Pays de la Loire, envoie huit député·e·s au Palais Bourbon (cinq en Loire-Atlantique, deux en Sarthe et un en Mayenne).
Enfin, nous avions également trois remplaçantes en lice (deux en Sarthe et une en Maine-et-Loire) dans des attelages composites avec les forces de la Nupes. Florence Gibert, dans la quatrième circonscription de la Sarthe, était remplaçante d’Élise Leboucher (LFI), élue députée avec 50,15 % des voix face à une candidature RN. Nathalie Buchot, dans la première circonscription de la Sarthe, était remplaçante de Ghislaine Bonnet (LFI), qui s’est inclinée au second tour (45,10 %) face à une candidate d’Ensemble. Marie Mézière-Fortin, dans la septième circonscription du Maine-et-Loire, était remplaçante de Guillaume Jouanneau (PS), qui s’est incliné au second tour (44,44 %) face au député Modem sortant.
Lettre de Julien Bayou aux adhérent·e·s
Chères amies, chers amis, Les résultats du second tour des élections législatives sont tombés hier soir. Trois sentiments nous traversent au lendemain de cette élection.
Julien Bayou
D’abord de la colère, envers LREM et Emmanuel Macron, grands responsables de l’abstention record et de l’envoi de député·es Rassemblement national à l’Assemblée. Alors qu’ils se présentaient comme le meilleur rempart à l’extrême droite, ils ont manqué à leur devoir républicain et s’en sont fait le marchepied. Ensuite de la fierté, fierté du chemin parcouru avec les partenaires de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale. Avec cette bannière commune, nous avons fait en deux mois ce qui n’avait pas été possible en plusieurs années.
Enfin de l’espoir, car avec 23 député·es, c’est le retour de l’écologie à l’Assemblée. Et vous pouvez compter sur nous : nous lutterons ensemble sans relâche pour l’écologie, pour la justice sociale et pour la démocratie depuis les bancs de l’Assemblée.