Vers un revenu solidarité jeunes en Loire-Atlantique

Lundi 27 juin, les élu·e·s du Conseil départemental de Loire-Atlantique se sont réuni·e·s en session, pour aborder notamment la question d'un revenu de 500 € par mois pour les jeunes en difficulté.

Lundi 27 juin, les élu·e·s du Conseil départemental de Loire-Atlantique se sont réuni·e·s en session, pour aborder notamment la question d’un revenu de 500 € par mois pour les jeunes en difficulté.

En France, il faut atteindre sa vingt-sixième année pour prétendre à l’obtention du revenu de solidarité active (RSA). Pourtant, de nombreuses et nombreux jeunes, âgé·e·s de 18 à 24 ans inclus, auraient bien besoin de cette prestation sociale afin de faire face à des situations parfois très difficiles, lorsque leurs parents ne peuvent pas les aider financièrement, lorsque les jeunes ont perdu leurs parents ou bien encore lorsque les ponts sont coupés avec ces derniers par exemple.

Le Département de Loire-Atlantique a adopté, lundi 27 juin, l’expérimentation d’un revenu de solidarité ouvert aux jeunes, pour une durée de trois ans, à l’instar de la Gironde ou de la métropole de Lyon. Ainsi, sur les trois prochaines années, un millier de jeunes par an pourra bénéficier de cette allocation personnalisée d’un montant de 500 euros par mois.

Cette expérimentation prévoit une enveloppe budgétaire de 2 millions d’euros pour 2022, prise en charge par l’institution, tandis qu’une évaluation finale aura lieu en 2025, afin de se prononcer sur la pérennisation, l’adaptation ou l’arrêt du dispositif, mis en œuvre en concertation avec des acteurs locaux comme les missions locales ou les associations de solidarité.

Une décision qui fait l’unanimité parmi les écologistes de la région, et notamment de Lucie Etonno, présidente du groupe L’écologie ensemble au Conseil régional des Pays de la Loire :