Projet de loi Énergies renouvelables

Lundi 5 décembre, les débats sur la loi EnR (Énergies renouvelables) ont commencé à l'Assemblée Nationale. En préalable, le groupe des députés écologistes a organisé une conférence de presse, et plusieurs d'entre eux sont déjà intervenus en séance, notamment Julie Laernoes.

Lundi 5 décembre, les débats sur la loi EnR (Énergies renouvelables) ont commencé à l’Assemblée Nationale. En préalable, le groupe des députés écologistes a organisé une conférence de presse, et plusieurs d’entre eux sont déjà intervenus en séance, notamment Julie Laernoes.

Le député de l’Indre-et-Loire Charles Fournier est chef de file des écologistes sur ce projet de loi, qui n’est pas facile à aborder pour les 23 députés écologistes. Charles Fournier a notamment reconnu que son groupe était dans une phase « d’hésitation » entre un vote favorable et une abstention. « On attend la séance » et « c’est un texte sur lequel on pourrait venir en soutien » s’il est « cohérent », a-t-il expliqué.

Les députés écologistes ont déjà annoncé qu’ils s’opposeront aux revendications des députés LR pour un « droit de veto des maires » contre les projets éoliens et solaires.

Pour Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste, les priorités sont notamment la protection de la biodiversité, l’accélération de l’installation d’énergies renouvelables sur le foncier bâti, les toitures, les parkings, les bâtiments, afin de ne pas artificialiser de nouvelles terres ou encore l’encadrement plus fort de « l’agrivoltaïsme », l’installation de panneaux solaires sur des terres agricoles.

Avec cette loi, les députés écologistes espèrent atteindre les 45 % d’énergies renouvelables en 2030 en France, contre 19 % aujourd’hui et les 100 % de renouvelables en 2050, voire plus tôt si le pouvoir en place rattrapait enfin le temps perdu sur le précédent quinquennat.

En séance à l’Assemblée nationale, Julie Laernoes, députée de la quatrième circonscription de la Loire-Atlantique, est intervenue :