Pour dénoncer les transports de matières radioactives hyper dangereuses, participez au Vélo-Castor de Loire, du 17 au 19 mars, de Paimbœuf aux portes de Nantes !
Castor, c’est une appellation gentille mais trompeuse lorsqu’on se penche sur la signification de cet acronyme : cask for storage and transport of radioactive material, soit conteneur pour les transports radioactifs ! L’industrie nucléaire implique en effet des transports, à travers la France et au-delà, de produits hyper dangereux : uranium, plutonium, mox, et autres réjouissances très très radioactives…
Pour dénoncer ces transports dangereux, un Vélo-Castor de Loire est organisé des 17 au 19 mars, de Paimbœuf aux portes de Nantes. L’escapade passera par les nombreux sites liés de près ou de loin qui jalonnent l’estuaire de la Loire :
- Framatome, à Paimbœuf, où l’on fabrique les gaines (enveloppes) de combustible pour les centrales nucléaires.
- Site du Carnet, à Frossay, où l’État s’est confronté à une forte opposition à son projet d’installation nucléaire, jusqu’à la victoire finale des écologistes en 1997.
- Site du Pellerin, au Pellerin, où l’État a tenté une première implantation d’une centrale nucléaire en Loire-Atlantique, un projet combattu victorieusement de 1976 à 1983.
- Naval Group, à La Montagne, où l’on construit des réacteurs nucléaires pour la propulsion de sous-marins et porte-avions.
- Technocampus Ocean (bâtiments loués par Naval Group à prix d’ami au Conseil régional) et CEA Tech (CEA = commissariat à l’énergie atomique), à Bouguenais.
- Centrale thermique au charbon, à Cordemais, que Christelle Morançais, après avoir voulu y implanter des réacteurs SMR, y installerait finalement bien une usine pour produire ces-dits réacteurs.
Retrouvez le programme et toutes les informations pratiques sur velocastordeloire.retzien.fr !