
Face aux attaques tous azimuts depuis la marche du 11 juin, Europe Écologie Les Verts Pays de la Loire rappelle pourquoi les écologistes dénoncent les projets de carrières de sable, le maraîchage industriel et la surconsommation de béton !
Dimanche 11 juin, de nombreux militant·e·s écologistes, dont des élu·e·s EELV, ont participé à des rassemblements organisés à l’appel du collectif Stop carrières 44 et des Soulèvements de la Terre, notamment entre Saint-Colomban et Nantes. EELV Pays de la Loire vous rappelle pourquoi, à travers ce communiqué, il est plus que jamais nécessaire d’occuper le terrain pour dénoncer les projets de carrières de sable, le maraîchage industriel et la surconsommation de béton :
Les écologistes présent·e·s pour dénoncer les projets de carrières de sable, le maraîchage industriel et la surconsommation de béton
Présent·e·s dimanche 11 juin dans le cortège ralliant Saint-Colomban à Nantes en vélo, Europe Écologie Les Verts et les élu·e·s écologistes de l’ensemble du département soutiennent depuis le début la mobilisation contre l’extension des carrières de sable sur le territoire, notamment à Saint-Colomban, à Guémené-Penfao ou à Soudan.
Les écologistes défendent depuis toujours une agriculture paysanne et luttent contre le système agro-industriel responsable de prédations et de pollutions d’ampleur sur la nature
et la santé. En Loire-Atlantique, les surfaces accaparées par le maraîchage industriel ont augmenté de 29 % entre 2010 et 2021, alors que nous pourrions faire autrement et
installer des petites unités en maraîchage diversifié qui ne nécessitent pas de sable. La
consommation d’eau des exploitations industrielles contribue à assécher les nappes
phréatiques, et accapare une ressource qui est d’abord et avant tout un bien commun à
préserver.L’exploitation des carrières participe de ce système extractiviste, avec 30 % du sable qui est
destiné à être utilisé pour faire pousser des productions non alimentaires ou majoritairement destinées à l’exportation, et 70 % utilisé pour la production de béton. Alors que le GIEC ne cesse de nous alerter sur la trajectoire climatique de notre département, entraînant sécheresses, canicules, incendies, la place des écologistes est bel et bien de se mobiliser aux côtés de ces collectifs pour lutter contre l’exploitation des carrières de sable et pour une agriculture réellement adaptée à l’évolution climatique. Plus que jamais, nous avons besoin de systèmes qui préservent le bocage et les haies pour stocker du carbone et la biodiversité qui s’effondre.C’est pour cette raison que nous, élu·e·s militant·e·s écologistes, nous sommes joint·e·s aux rassemblements organisés par les Soulèvements de la terre et les collectifs La tête dans le
sable, CAMIL, le collectif Carrière du Tahun, Le cri du bocage, et plus d’une cinquantaine
d’organisations qui s’associent au mouvement « Fin de carrières 44 ». Nous étions notamment dans le convoi vélo au départ de Saint-Colomban. Nous avons fait le choix de participer aux cortèges, mais de ne pas participer aux actions directes, car ce n’est pas notre mode d’action ni notre rôle en tant qu’élu·e·s. Nous nous sommes donc systématiquement mis de côté, en retrait, lors de la réalisation de celles-ci.Il nous semble essentiel de rappeler les questions de fond que veulent soulever les mobilisations d’hier. Celles de l’extractivisme, de l’impact du maraîchage industriel sur nos
ressources et sur les humains, de la consommation excessive d’eau par certain·e·s et du
lien évident entre le développement de la métropole et la prédation de ressources que cela
entraîne dans nos campagnes.Pour notre part, nous nous attelons à trouver un débouché politique dans les institutions à
EELV Pays de la Loire, les élu·e·s écologistes de Nantes, du Département de Loire-Atlantique et de la région Pays de la Loire, et les deux député·e·s écologistes Julie Laernoes et Jean-Claude Raux.
ces revendications. En défendant d’autres modes constructifs que le tout béton, et étant
auprès des paysans et paysannes du territoire que ce soit dans l’animation de nos
politiques publiques ou dans les mobilisations.